La cure de ptôse mammaire

Plus le sein est tombant, et plus il sera nécessaire de rajouter des cicatrices sur le sein pour le remonter et lui donner une belle forme. Il existe 3 types de plasties mammaires en fonction des cicatrices qu’elles entraînent :

• Des plasties mammaires avec une cicatrice périaréolaire, qui fait le tour de l’aréole
• Des plasties mammaires avec une cicatrice périaréolaire et une cicatrice verticale, qui va du pôle inférieur de l’aréole au sillon sous-mammaire
• Des plasties mammaires avec une cicatrice « en T inversé » ou en « ancre de marine », avec une cicatrice périaréolaire, une cicatrice verticale et une cicatrice horizontale dissimulée dans le sillon sous-mammaire

Je réalise assez rarement des mastopexies périaréolaires ou verticales. En effet, lorsque le sein tombe très légèrement, il est à mon avis préférable d’accepter une légère ptôse, qui donne un aspect très naturel au sein, plutôt que de créer des cicatrices sur le sein. Le rapport bénéfices-risques n’est pas souvent en faveur de l’intervention.

Avant / Après

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d'une cure de ptôse mammaire

Par contre, lorsque le sein tombe notablement, le rapport bénéfices-risques devient alors clairement en faveur de la chirurgie. On réalise une plastie mammaire avec des cicatrices en T inversé, qui deviendront généralement très discrètes au bout d’un an, en particulier la cicatrice verticale qui sera à peine visible.

Il existe 3 types de liftings mammaires en fonction du volume du sein :

• Lorsque le volume des seins est satisfaisant, on remonte les seins sans modifier leur volume
• Lorsque le volume des seins est trop important, il faut remonter la poitrine et réduire son volume (on pourra se référer au chapitre sur la réduction mammaire pour plus de détails)
• Lorsque le volume des seins est insuffisant (seins vidés aussi appelés seins en gants de toilette), on associe à la cure de ptôse une augmentation mammaire, soit par prothèses soit par lipofilling (on pourra se référer au chapitre sur l’augmentation mammaire pour plus de détails)

Comme pour toute intervention chirurgicale, un sevrage tabagique 2 mois avant et 1 mois après l’intervention est impératif. L’intransigeance la plus absolue est de mise lorsque la plastie mammaire (avec des cicatrices en T inversé) est associée à une augmentation mammaire par prothèses, car le tabac peut entraîner un retard de cicatrisation à l’intersection entre la cicatrice verticale et la cicatrice horizontale ; la prothèse peut alors se retrouver exposée à l’air libre, et devra être retirée. Il faudra attendre au moins 6 mois avant de reposer une nouvelle prothèse.

Les activités physiques et sportives pourront être reprises au bout d’un mois, ainsi que la baignade. L’aspect définitif des seins sera obtenu au bout de 3 à 6 mois.

Infos pratiques :

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