La réduction mammaire s’adresse aux patientes souvent jeunes, mais parfois moins jeunes, qui souffrent d’une hypertrophie mammaire, c’est-à-dire d’une augmentation excessive du volume de la glande mammaire. L’hypertrophie mammaire a des conséquences physiologiques, avec notamment des douleurs dorsales parfois très importantes voire invalidantes, mais également de réelles conséquences psychologiques avec une gêne et un mal-être qui peuvent être considérables.
La réduction mammaire est une des interventions en chirurgie plastique pour laquelle la satisfaction des patientes est la plus élevée. On réalise une plastie mammaire avec des cicatrices en T inversé ou en « ancre de marine », qui permet de remonter et de réduire le sein. L’aréole est également remontée et réduite lorsqu’elle est trop volumineuse. La forme finale du sein est obtenue en 3 à 6 mois, et l’aspect définitif des cicatrices est obtenu en 12 mois environ. La technique de plastie mammaire que je réalise préserve l’allaitement dans l’immense majorité des cas.
Cas N°1
Cette patiente a bénéficié d’une plastie mammaire de réduction pour corriger une gigantomastie, c’est-à-dire une augmentation de volume absolument majeure de la glande mammaire. Les cicatrices sont en T inversé, elles blanchissent et deviennent relativement discrètes au bout d’un an. La cicatrice horizontale est invisible car dissimulée dans le sillon sous-mammaire. L’amélioration chez cette patiente a été esthétique, avec un embellissement remarquable de la poitrine, mais aussi et surtout fonctionnelle : l’intervention a en effet permis la disparition de douleurs dorsales importantes et invalidantes.
Cas N°2
Réduction mammaire avec cicatrices « en T inversé » ou en « ancre de marine », résultat à 1 an.
Cas N°3
Correction d’une hypertrophie mammaire importante : les seins sont réduits et remontés, les aréoles sont réduites et remontées également, les cicatrices sont en T inversé. L’excès de glande mammaire qui a été retiré est toujours envoyé pour examen anatomopathologique. Résultat à 1 an avec des cicatrices très discrètes et des seins joliment galbés, de forme naturelle et harmonieuse.
Cas N°4
Cette patiente a porté des implants mammaires pendant près d’une vingtaine d’années, et a ensuite souhaité les retirer. Lorsque des implants volumineux restent en place aussi longtemps, ils entraînent une distension importante de l’étui cutané. On ne peut alors pas se contenter de retirer simplement les prothèses, car sinon les seins tomberaient beaucoup trop ; il est nécessaire de retirer l’excès de peau, en réalisant un lifting mammaire avec des cicatrices en T inversé. Le résultat est ici montré à 6 mois. Les cicatrices sont encore un peu roses, et vont continuer à blanchir progressivement jusqu’à 1 an.
