L’amélioration de l’aspect de la pointe du nez est probablement la seconde demande la plus fréquente en rhinoplastie (après l’ablation d’une bosse sur le nez). Il s’agit souvent d’affiner une pointe ronde, large, bulbeuse, globuleuse. Il peut également s’agir :
de remonter une pointe tombante (suffisamment, mais surtout pas trop !) et d’empêcher la pointe de plonger au sourire en renforçant son soutien et en la stabilisant (ce qui empêche également la pointe de retomber avec le temps),
de corriger une columelle tombante (la columelle est la partie du nez comprise entre les deux narines, si elle est tombante elle doit être remontée sans bien sûr remonter l’ensemble de la pointe),
d’abaisser une pointe trop remontée,
de déprojeter une pointe trop projetée (et de corriger ainsi ce que les patients appellent parfois un nez « trop long » ou « trop grand »),
parfois de projeter une pointe un peu écrasée, qui manque de projection,
de corriger une pointe déviée d’un côté ou de l’autre,
de corriger une pointe pincée ou un bec de corbin en rhinoplastie secondaire, etc.
Affiner une pointe, c’est créer une pointe jolie, bien définie, et délicatement dessinée. Les pointes pincées, que les patients redoutent, ne sont pas naturelles du tout : il s’agit d’une complication que la rhinoplastie structurelle permet d’éviter. En effet, la rhinoplastie structurelle permet de modifier avec beaucoup de précision la forme des cartilages de la pointe, de manière à leur donner très exactement la forme idéale qu’ils devraient avoir, dans les trois plans de l’espace. C’est l’obtention de cette forme idéale qui garantit que le patient aura « la plus belle pointe possible ».
Enfin, en plus de la forme des cartilages alaires, la contribution de la peau à l’aspect de la pointe est très importante. Lorsque la peau est fine, la pointe sera bien définie et délicatement dessinée. Lorsque la peau est plus épaisse, la pointe, bien que très jolie, sera forcément moins bien définie qu’en cas de peau fine. L’œdème sera également plus important et plus durable : il faut compter en moyenne 12 mois pour obtenir l’aspect définitif de la pointe en cas de peau fine, et plutôt 12 à 18 mois en cas de peau épaisse.
Cas N°1
Rhinoplastie et œdème (1/2). L’œdème est toujours présent après une rhinoplastie et met de longs mois à disparaître. Plus la peau du nez est épaisse, plus l’œdème est important et plus il persiste longtemps. À titre d’exemple, voici un résultat à 2 mois seulement d’une rhinoplastie chez une patiente présentant une peau épaisse. Bien que légèrement gonflé encore, le nez est plus fin, la pointe est mieux définie, la columelle tombante est corrigée, les lignes dorsales sont adoucies, et la bosse a disparu. Bien sûr, le nez va continuer à embellir progressivement au fil des mois.
Cas N°2
La rhinoplastie ultrasonique et structurelle réalisée chez cette patiente a permis de corriger plusieurs petits défauts qui la gênaient, obtenant un résultat naturel qui embellit considérablement son nez ainsi que l’ensemble de son visage.
Sur la vue de face, les os du nez qui étaient trop larges ont été affinés, la columelle tombante a été remontée, et les défauts de la pointe (pointe trop ronde, légèrement déviée et asymétrique) ont été corrigés. La bosse visible sur la vue de trois-quarts ainsi que sur les vues de profil a été retirée, et la pointe qui manquait légèrement de projection a été projetée. Enfin, la vue basale est beaucoup plus symétrique. Le résultat est montré à 6 mois.
Cas N°3
Rhinoplastie de pointe. Cette patiente souhaitait corriger l’aspect bulbeux et globuleux de sa pointe. Les cartilages alaires (cartilages de la pointe du nez) étaient très bombés ; ils ont été aplatis à l’aide d’une transposition des crus latérales. La columelle tombante a également été corrigée. Le dorsum (arête nasale) a été légèrement abaissé afin de corriger la micro-bosse visible sur la vue de trois-quarts, il a également été légèrement élargi car il était un peu trop fin sur la vue de face. Cette patiente a une peau fine : il y a donc assez peu d’œdème malgré le résultat précoce (3 mois). La cicatrice transcolumellaire, visible sur la vue basale, va progressivement s’estomper.
Cas N°4
En rhinoplastie, quelques millimètres seulement peuvent radicalement changer la perception que l’on a du nez et de l’ensemble du visage. Chez cette patiente, le dorsum a été légèrement abaissé, et la pointe a été déprojetée et affinée. Le résultat de sa rhinoplastie ultrasonique et structurelle est montré à 3 mois. Le nez est considérablement adouci, et les traits du visage sont plus fins. Le résultat définitif sera obtenu au bout d’un an.
Cas N°5
Corriger un nez « trop long » est une demande fréquente en rhinoplastie : il s’agit d’un nez grand, saillant, qui apparaît proéminent par rapport au reste du visage. Reculer la pointe et réduire la taille du nez permet de retrouver des proportions faciales harmonieuses et d’adoucir considérablement les traits du visage. Chez cette patiente, la petite bosse a été retirée à l’aide de techniques de rhinoplastie ultrasonique, et la pointe a été déprojetée à l’aide de techniques de rhinoplastie structurelle. L’intervention a également permis de corriger la columelle tombante, et d’améliorer la symétrie de la pointe et des narines sur la vue de face. Le résultat est montré à 4 mois.
Cas N°6
Rhinoplastie de pointe. La rhinoplastie structurelle permet de reconstruire entièrement l’architecture cartilagineuse de la pointe, afin d’obtenir le plus beau résultat possible. Chez cette patiente l’aspect très bulbeux de la pointe a été corrigé, ainsi que la columelle tombante et la légère déviation. Le résultat est montré à 3 mois, le résultat définitif sera obtenu au bout d’un an.
Cas N°7
Rhinoplastie ultrasonique et structurelle chez une patiente métisse. La pointe est mieux définie et la petite bosse n’est plus présente. Résultat à 1 an.
Cas N°8
Cette patiente avait eu une rhinoplastie un an auparavant. Elle se plaignait de plusieurs défauts esthétiques :
– de face la pointe était ronde, elle manquait de définition, et elle était tombante et légèrement déviée vers la gauche
– de profil il persistait une légère bosse et la pointe était beaucoup trop tombante avec un angle columello-labial très aigu
– en vue basale il y avait un défaut cicatriciel avec un mauvais alignement des berges cutanées et une cicatrice très visible, et les narines étaient asymétriques.
Une rhinoplastie secondaire ultrasonique et structurelle a permis de corriger l’ensemble de ces défauts. Il a été nécessaire de prélever du cartilage de côte, et de reconstruire notamment l’intégralité de l’architecture cartilagineuse de la pointe du nez, car les cartilages étaient très abîmés (pour les chirurgiens : caudal septal replacement graft, lateral crural replacement grafts, lateral crural strut grafts). La petite bosse a été retirée, la pointe a été remontée, recentrée et affinée, en vue basale la cicatrice columellaire est plus discrète et les narines sont plus symétriques. Le résultat est montré à 5 mois.
Cas N°9
Cette patiente souhaitait corriger avant tout sa pointe ronde et globuleuse, ainsi que sa columelle tombante. Elle souhaitait également réduire la longueur de son nez, et corriger la légère bosse visible de profil. Tout cela a été réalisé à l’aide d’une rhinoplastie ultrasonique et structurelle : la pointe a été notablement affinée et sa définition grandement améliorée, la columelle tombante a été entièrement corrigée, la pointe a été reculée afin de rendre le nez moins long et la bosse de profil a été retirée. La vue basale a une forme plus triangulaire, ce qui témoigne de l’affinement de la pointe, et la cicatrice transcolumellaire est quasiment invisible. Le résultat est montré à 6 mois, le résultat définitif sera obtenu au bout d’un an.
Cas N°10
Cette patiente avait déjà été opérée d’une rhinoplastie. Elle n’aimait pas son profil, qui présentait un corbin important, également visible de trois-quarts. La rhinoplastie secondaire réalisée a permis de corriger entièrement ce corbin, en retirant l’excès de cartilage résiduel ainsi que la fibrose, et en projetant la pointe qui s’était affaissée (à l’aide de techniques structurelles). Le profil est considérablement adouci. La rhinoplastie a également permis d’améliorer la symétrie des rebords narinaires sur la vue de face, en corrigeant la rétraction du rebord narinaire droit. Le résultat est montré à un an.
Cas N°11
Ce patient souhaitait embellir son profil en corrigeant la voussure au-dessus de la pointe, que l’on appelle un corbin. Il souhaitait également rétrécir ses narines, qu’il trouvait un peu trop importantes. La pointe a été légèrement déprojetée et remontée, le corbin a été corrigé, et les narines ont été rétrécies. La columelle est plus symétrique sur la vue basale, et la cicatrice transcolumellaire est déjà très peu visible. Le résultat de sa rhinoplastie ultrasonique et structurelle est montré à 3 mois, le résultat définitif sera obtenu au bout d’un an.
Cas N°12
Rhinoplastie ultrasonique et structurelle pour affiner la pointe sur la vue de face. La patiente ne souhaitait pas modifier la vue de profil. Le résultat est montré à 3 mois, le résultat définitif sera obtenu au bout d’un an.
Cas N°13
La rhinoplastie ultrasonique et structurelle réalisée chez cette patiente a permis de retirer la bosse et de remonter la columelle qui était légèrement tombante. Le résultat est montré à 1 an.
Cas N°14
Rhinoplastie et œdème (2/2). L’œdème au niveau du nez est déclive, c’est-à-dire qu’il disparaît de haut en bas : c’est la pointe qui dégonfle en dernier. Sur des peaux fines, l’œdème de la pointe s’est grandement résorbé au bout de 6 mois, alors que sur des peaux épaisses il faut vraiment attendre 12 à 18 mois pour obtenir un affinement réel de la pointe. Chez cette patiente, le tiers moyen du nez était trop étroit, et la pointe trop bulbeuse. Afin de rétablir équilibre et harmonie, le tiers moyen a été légèrement élargi (ce qui permet également d’améliorer la respiration nasale), et la pointe a été affinée. À noter que la columelle légèrement tombante a été remontée. Le résultat est montré à 6 mois.
Cas N°15
Cette patiente présentait un nez large avec une peau épaisse, et la pointe était tombante car dépourvue de soutien. Des techniques de rhinoplastie ultrasonique ont permis d’affiner les os du nez, et des techniques de rhinoplastie structurelle ont permis de soutenir la pointe, de la remonter, de la projeter, et bien sûr de l’affiner. Bien que le résultat définitif sera obtenu entre 12 et 18 mois, on constate déjà un réel changement au bout de 3 mois postopératoires seulement !
Cas N°16
Ce jeune patient présentait une bosse sur le nez, bien visible de profil et de trois-quarts. Il était également dérangé par sa columelle, très large, tombante et bifide. La largeur de sa columelle était telle qu’elle rétrécissait les orifices narinaires sur la vue basale, entravant ainsi la respiration nasale. Le résultat de sa rhinoplastie ultrasonique et structurelle est montré à 6 mois.
Cas N°17
Ce patient présentait une pointe très ronde, bulbeuse et globuleuse, et une peau très épaisse. Les techniques de rhinoplastie structurelle permettent d’affiner significativement la pointe, y compris lorsque la peau du nez est très épaisse. Chez ce patient, une transposition des crus latérales a été réalisée. La vue basale a une forme plus triangulaire, ce qui témoigne de l’affinement de la pointe, la légère déviation a été améliorée et la cicatrice transcolumellaire est quasiment invisible. Le résultat est montré à 8 mois, le résultat définitif sera obtenu au bout de 12 à 18 mois.
Cas N°18
Cette patiente avait déjà eu une rhinoplastie. Elle se plaignait de sa pointe qui restait ronde et manquait de définition, ainsi que de sa columelle qui restait légèrement tombante. Par ailleurs, sa peau était extrêmement épaisse. Les techniques structurelles permettent d’affiner significativement la pointe du nez, que ce soit en rhinoplastie primaire ou en rhinoplastie secondaire, que la peau du nez soit fine ou qu’elle soit épaisse. La patiente a bénéficié d’une rhinoplastie structurelle secondaire afin d’améliorer la définition de la pointe et de corriger la columelle tombante. La vue basale a une forme plus triangulaire, ce qui témoigne de l’affinement de la pointe ; elle est également moins projetée, les narines sont plus petites, la columelle est plus symétrique et la cicatrice transcolumellaire est plus discrète. Le résultat est montré à 8 mois.
Cas N°19
L’affinement de la pointe du nez après une rhinoplastie est avant tout visible de face, mais il est également visible de profil. Cette patiente métisse présentait une pointe très ronde de profil. Le résultat à 5 mois montre une véritable transformation de l’aspect de la pointe : beaucoup mieux définie, elle est passée de très ronde à « droite », presque « anguleuse » !
Cas N°20
Cette patiente présentait une pointe ronde, aussi appelée pointe bulbeuse ou pointe globuleuse, et une peau d’épaisseur intermédiaire. Les cartilages de sa pointe étaient très bombés, convexes, au lieu d’être plats. Des techniques de rhinoplastie structurelle ont été réalisées afin de modifier la forme des cartilages alaires en les aplatissant, ce qui a permis d’affiner la pointe. Résultat à 1 an.
Cas N°21
Cette patiente présentait une pointe très tombante et manquant de définition, et une peau très épaisse. Ce cas clinique est intéressant car il permet d’illustrer l’affinement de la pointe que les techniques de rhinoplastie structurelle permettent d’obtenir en cas de peau épaisse. La pointe a été remontée, et le résultat est montré à 6 mois. La pointe va continuer à s’affiner au moins jusqu’à 12 à 18 mois. On a également profité de l’intervention pour retirer une bosse relativement importante et embellir ainsi le profil.
Cas N°22
Cette patiente présentait une pointe très globuleuse, en raison de cartilages alaires très convexes. Le dorsum était également trop large, et la patiente souhaitait se débarrasser d’une bosse sur le profil. La peau était relativement épaisse et séborrhéique. Une rhinoplastie ultrasonique et structurelle a permis de retirer la bosse et d’obtenir un profil droit (ce qui était le souhait de la patiente), de réduire la largeur du dorsum sur la vue de face, et surtout d’affiner considérablement la pointe, et ce malgré la peau épaisse. Le résultat est montré à 12 mois.